Centre de santé Tulattavik de l'Ungava

Conjuguer travail, aventure, responsabilités et liberté!
 
Le Centre de Santé Tulattavik de l'Ungava (CSTU), c’est d’abord une proximité enrichissante avec le peuple Inuit, une communauté unique qui vous invite à vivre à leur rythme, dans un milieu accueillant et bienveillant. C’est prodiguer des soins de santé et services sociaux à des gens qui deviennent vite votre «famille du nord».
 
Un emploi au CSTU, c’est pour ceux qui ont envie de conjuguer travail et aventure, puis responsabilités et liberté. C’est pour ceux qui veulent avoir la chance de connaître un mode de vie complètement différent au cœur d’une nature époustouflante, tout en occupant un emploi extrêmement valorisant.
 
Joignez-vous dès maintenant à notre équipe dynamique!
 

Partagez cette offre avec vos amis:


Plus de détails sur l'employeur

Sections qui pourraient vous intéresser :


 
À propos
 
UN APERÇU DE LA RÉGION
 
Le Nunavik (« la terre où l’on s’installe », en Inuktitut) est la région 17 du réseau de la santé. Ce territoire correspond à la vaste région du Québec située au nord du 55e parallèle. Il couvre environ le tiers du Québec et est composé de 14 villages dispersés le long des côtes de la baie d’Hudson, du détroit d’Hudson et de la baie d’Ungava. L’isolement est marqué par le fait que le principal lien avec l’extérieur est aérien, car aucune route terrestre ne relie ces villages, ni entre eux et ni vers le sud. Plus de la moitié de la population du Nunavik est âgée de moins de 26 ans et 75 % des résidents n’ont pas atteint l’âge de 35 ans. Le taux de natalité de la région est l’un des plus élevés au Canada.
 
D’AUTREFOIS À AUJOURD’HUI
 
Il y a très longtemps, les premiers Inuits sont arrivés en Amérique. Ils ont marché de l’Asie jusqu’en Alaska, et certains jusqu’au Yukon, en passant par le détroit de Bering. Ils étaient à la recherche de nourriture. Si les Amérindiens qui étaient arrivés avant eux sont descendus vers le sud, les Inuits, par contre, sont restés au nord. Pendant plusieurs années, jusqu’au début du 20e siècle, les Inuits étaient nomades, c’est-à-dire qu’ils se déplaçaient sans arrêt, toujours à la recherche de nourriture. À cette époque, les Inuits n’auraient pu vivre sans les animaux qu’ils chassaient puisque ceux-ci leur procuraient nourriture, vêtements, habitation, outils, etc. Quelquefois, ils devaient se déplacer sur de grandes distances pour rejoindre les animaux désirés. Après tout, ils ne pouvaient se limiter à la chasse d’un seul type d’animal, car celui-ci n’aurait pu subvenir aux besoins de leur peuple dans un environnement pareil.
 
Dans cette partie du pays où il fait presque toujours froid, la neige est présente neuf mois par année. Comme il n’y a pas d’arbres dans le Nord, sauf Kuujjuarapik, Kuujjuaq et Kangiqsualujjuaq qui sont à la limite des arbres, les Inuits construisaient leurs maisons avec de la neige (igloo). Pendant les mois chauds, ils utilisaient la fourrure des caribous et des phoques pour fabriquer des tentes. Puisque les Inuits étaient nomades, ces tentes étaient faciles à transporter. Au cours de l’hiver, ils pouvaient toujours construire des igloos, peu importe l’endroit où ils se trouvaient. Lorsqu’ils se déplaçaient, les Inuits étaient souvent aidés par des chiens qui tiraient un traîneau (qamutiik) sur lequel on avait mis tout ce que la famille possédait et les enfants pouvaient s’y asseoir. Par contre, lorsqu’ il n’y avait pas de neige ou de glace, ce moyen de transport ne leur était d’aucune utilité. Pendant les mois chauds, les Inuits vivaient surtout sur la côte et ils pouvaient alors se déplacer en n’utilisant que des kayaks ou des umiaqs (petits bateaux). Ces embarcations étaient fabriquées à partir de peaux de phoques. Les vêtements étaient eux aussi fabriqués avec la fourrure et la peau des animaux. On utilisait surtout la fourrure des caribous, des phoques, des ours polaires, des renards, des loups, des chiens et des lièvres. Les Inuits n’avaient pas de fusils pour chasser ces animaux. Ils utilisaient plutôt des harpons, des arcs, des roches ou des pièges.
 
Souvent, on tuait les animaux terrestres lorsque ceux-ci traversaient les lacs et les rivières à la nage ou après les avoir attirés vers des endroits où les Inuits se cachaient pour les attendre. Les animaux marins, par contre, étaient surtout chassés en kayak. On pouvait les attendre sur la banquise ou tout près des trous de respiration. Pour ce qui est de la pêche, les Inuits aiment beaucoup se rendre aux rivières à la fin du printemps et à la fin de l’été, car c’est à ce moment que les poissons se déplacent soit en direction de la mer (au printemps) ou soit en direction des lacs deux mois plus tard (en été). Ils attrapaient alors les poissons surtout avec un kakivak (harpon en forme de fourchette) après avoir construit des barrages de roches qui devaient diriger les poissons vers des endroits peu profonds où il était plus facile de les attraper. L’hiver, les Inuits pêchaient sur la glace en utilisant soit un kakivak aidé d’un appât, soit un simple hameçon fabriqué à partir d’un os de caribou.
 
Les Inuits savaient aussi s’amuser. Lorsqu’ils avaient assez de nourriture, ils se réunissaient dans une grande tente ou un grand igloo autour du qullik (lampe à l’huile) pour écouter des légendes racontées par les personnes âgées, pour chanter, pour jouer à des jeux (avec des os ou des tendons qui servaient de ficelles) ou pour fabriquer des outils ou des vêtements. La vie dans le Grand Nord n’a pas toujours été très facile. Les animaux n’étaient pas toujours abondants et les conditions de vie dans l’Arctique sont reconnues comme difficiles. Malgré tout, les Inuits se sont très bien adaptés. La preuve, c’est qu’ils sont aujourd’hui environ 2 millions à vivre dans le Grand Nord canadien, dont au Nunavik et ailleurs dans le monde (Pierre Philie et Michel Foucault, 1999). Au cours des dernières décennies, les Inuits ont dû s’adapter très rapidement au monde moderne qui leur est imposé. Aujourd’hui, même s’ils se sont tous sédentarisés, la pêche et la chasse continuent d’occuper une place importante dans leur vie. En dépit de cette transition qui n’est pas toujours facile et de tous les changements auxquels ils ont dû faire face, certaines traditions inuites se perpétuent au cœur même de la vie moderne. Parmi les traditions qui demeurent, vous trouverez le partage avec l’ensemble de la communauté des produits de la chasse et de la pêche ou encore les chants de gorge et la fabrication de vêtements traditionnels.

Adresse

P.O. Box 149, rue Kigiak
Kuujjuaq, Québec  J0M 1C0 CA

Contact



Consentement à l'utilisation de cookies

Ce site web utilise des cookies ou des technologies similaires pour améliorer votre expérience de navigation et vous fournir des recommandations personnalisées. En continuant à utiliser notre site web, vous acceptez notre politique de confidentialité.