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On annonce un nouveau traitement pour contrer les effets du COVID-19. En effet, une lueur d’espoir brille à l’horizon, alors qu’on envisage de plus en plus d’utiliser le plasma des anciens patients qui avaient été infectés par le virus afin d’aider les plus malades. Notamment, les survivants du COVID-19 ont dans le sang des anticorps qui pourraient permettre de diminuer la charge virale chez les malades sévèrement atteints. Cette information provient d’un laboratoire de l’État de Wuhan en chine qui présente des résultats positifs lors d’essais cliniques effectués dans un hôpital de Wuhan. On annonce que les essais cliniques ont montré que les transfusions de plasma (de malades guéris) sont sans danger et efficaces.
Le plasma n’est pas une panacée
Outre les résultats positifs de l’état de Wuhan, à Genève, le directeur des programmes d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Michael Ryan, a expliqué que l’utilisation du plasma d’anciens patients « s’est avérée efficace » que pour certaines maladies, soulignant toutefois que cette pratique n’est pas toujours couronnée de succès. Aussi, Dre Sylvie Briand, directrice du département Préparation mondiale aux risques infectieux à l’OMS, a appelé à la prudence, car le sang et ses produits dérivés peuvent malheureusement transmettre d’autres maladies en soulignant l’importance de suivre les protocoles.
New York s’organise
Étant donné les résultats positifs à ce jour, le New York Blood Center (NYBC) a annoncé qu’il deviendra la première banque de sang à collecter des dons sanguins d’individus guéris de la COVID-19 pour traiter les patients les plus critiques atteints du coronavirus. Selon le gouverneur de l’État de New York Andrew Cuomo, la collecte de plasma devrait commencer dès lundi prochain. Il ne manque que l’approbation du Food and Drug Administration (FDA). En ce moment, un des principaux dangers connus de la transfusion de plasma est de faire une transfusion avec le mauvais type sanguin, ce qui devrait être évité assez facilement. Toutefois, on rapporte également que des lésions pulmonaires graves ou des réactions allergiques peuvent survenir après avoir reçu du plasma de donneur. Bref, un traitement au COVID-19 sera probablement disponible bientôt à une plus grande échelle.